Soins & Esthétique
Dentaire Davin
La composition des dentifrices actuels.
Avec le temps, des produits ont été ajoutés au dentifrice, pour en améliorer sa texture, son goût, sa conservation, sa couleur, afin de le rendre encore plus facile à utiliser et surtout plus attrayant par ses couleurs flash qui émerveillent les enfants, ou par ses compositions « naturelles » ou « miraculeuses » pour rendre les dents plus blanches.
Malheureusement, le marketing va aller bien au-delà de l’intérêt primaire du dentifrice, qui est de nettoyer et d’aider à lutter contre la carie.
Le fluor et les polémiques.
Son origine
Un peu de chimie…
Le fluor ( F) est le 13e éléments le plus présent sur Terre : son origine vient de l’explosion d’anciennes étoiles avant la formation de notre propre soleil ! Il fait partie de la famille des Halogènes, comme le chlore, le brome ou l’iode.
Cette famille chimique donne généralement des sels, et se retrouve de manière naturelle dans l’écorce terrestre comme beaucoup d’autres minéraux.
Le fluor, du latin « fluor » (flux ou fondant), par son caractère coulant et/ou gazeux, se lie facilement à d’autres éléments (Silicates, Phosphates, Calcium, Sodium, Xénon,…).
Ainsi, le fluor se retrouve naturellement dans l’air que l’on respire, et dans l’eau que l’on boit, par lessivage des roches des eaux souterraines.
Malheureusement, l’utilisation intensive d’engrais phosphaté (Fluoroapatites), d’insecticides et d’herbicides à base de fluorure et les retombées industrielles, peuvent être responsables d’un taux anormalement élevé de fluorures dans le sol.
Ainsi la quantité de fluor présent dans l’eau de boisson va dépendre de la localisation : il sera plus présent aussi dans les régions montagneuses ou près de la mer.
L’Afrique, le bassin méditerranéen oriental et l’Asie du Sud, sont plus exposés.
Dans l’organisme, le fluor se retrouve naturellement dans les os et les dents.
Il se lie au calcium et aux phosphates qui forment des cristaux d’hydroxyapatites constituant l’armature de notre squelette.
L’eau du robinet
Depuis 1914, on reconnait que la carie est nettement moins présente dans les régions où l’eau était plus riche en fluor.
A partir de cette constatation, de nombreux pays vont en plus, en ajouter dans l’eau de distribution.
En 1947, on commence aussi à enrichir le dentifrice.
L’adjonction de 1 mg/l permet également de réduire le risque de fracture chez les adultes sensibles.
Vu les bienfaits du fluor, sont apparus ensuite, les compléments fluorés oraux sous forme de gouttes et de comprimés recommandés dès le plus jeune âge.
Ainsi, dans les régions où l’eau de boisson était significativement plus riche en fluor, et selon une consommation plus ou moins importante durant la journée sous forme de boisson et dans les biberons, et qu’en plus, des compléments oraux étaient administrés, les limites journalières recommandées de fluor ont rapidement été dépassées, avec apparition d’une fluorose, plus ou moins marquée selon les régions.
Les détracteurs du fluor se sont alors emparés des malheureux cas de fluorose sévère pour en faire une généralité et ainsi pointer du doigt la « dangerosité du fluor».
Aujourd’hui, certains pays continuent la fluorisation de l’eau du robinet : États-Unis, Australie, Irlande, Canada et Royaume-Unis.
En Europe, certains pays ont abandonné la fluorisation de l’eau au profit de la commercialisation du sel iodé fluoré.
En Belgique, environs 65 % de l’eau distribuée est d’origine souterraine ; la présence de fluor va être lié aux caractéristiques des nappes aquifères :
- En région Bruxelles-Capitale, les teneurs sont faibles : valeur moyenne de 0,071 mg/l
- En région wallonne : valeur moyenne de 0,08 mg/l – valeur maximale de 1,2 mg/l dans certaines zones ( Tournais, Péruwelz, Hensies) (http://environnement.wallonie.be)
L’eau en bouteille
Voici une liste sélective des eaux contenant du fluor :
Eaux belges
Christianabronnen(5,1g/l) – Sunco(1,7mg/l) – Top(1,5mg/l) – Koningsbronnen(1,5mg/l) – Chaudfontaine (0,4 mg/l) – Duke (0,2 mg/l) – Chevron (0,1 mg/l) – Bru (0,1 mg/l) – San Benedetto (0,1 mg/l) – Valvert (<0,05 mg/l) – Spa (0,03 mg/l)
Eaux françaises et italiennes
St-Yorre (8,9 mg/l) – Sail-Les-Bains (6,5 mg/l) – Vichy Celestins (6,1 mg/l)– Parot (3,7 mg/l)– St-Alban Cesar (3,4 mg/l)– Orée du Bois (1,3 mg/l) – Badoit (1,4 mg/l) – St Amand (1,4 mg/l) – Hépar (0,4 mg/l) – San Pellegino (0,4 mg/l) – Contrex (0,02 mg/l) – Vittel (0,3 mg/l) – Volvic (0,2 mg/l) – Evian (0,1 mg/l) – Cristaline (0,6 mg/l) – Perrier (0,1 – 0,07 mg/l)
Dans la préparation des biberons : préférer eau < 0,5 mg/l de fluor.
Boire au moins 1,5 l d’eau par jour : préférer eau < 0,6 mg/l de fluor.
Le fluor : un danger pour la santé?
Comme expliqué dans le chapitre précédent, les effets de la fluorose ne se manifeste qu’ en cas de surconsommation : eau de boisson fluorée en excès + compléments oraux.
Voici quelques informations qui paraissent sur la Toile des « détracteurs du fluor » :
certains relativisent, d’autres font du sensationnel pour attirer le lecteur.
« Le fluor, un ami qui ne vous veut pas que du bien »
Les dangers du fluor :
Si un enfant ingère trop de fluor quand ses dents sont en formation, il peut au contraire être néfaste. Il peut empêcher l’émail de se former normalement (fluorose dentaire). Résultat : les dents sortent avec un émail poreux et des lignes de déminéralisation blanchâtres, qui par la suite peuvent se colorer en brun. La fluorose dentaire touche environ 2% des enfants en France. Une fois toutes les dents définitives sorties, ce risque n’existe plus. Mais si les doses sont beaucoup plus élevées, à 10 mg par jour de fluor pendant une dizaine d’années par exemple, on risque une fluorose osseuse qui rend les os cassants. Cela peut arriver quand l’eau du robinet est très fluorée.
Faut-il éviter les dentifrices au fluor ?
Ces risques peuvent nous inciter à jeter nos tubes de dentifrice ou à privilégier ceux sans fluor mais… il ne faut pas le faire. Le danger est simplement d’en ingérer trop. Il est donc préférable de l’appliquer localement grâce aux dentifrices et aux bains de bouche et en contrôlant le dosage.
« Fluor, un ami qui vous veut du mal » : les dangers de votre dentifrice
On le considère comme l’allié de nos dents. Promu par les dentistes, le fluor semble indispensable pour lutter contre les caries dentaires. Un effet bénéfique reconnu également par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Saviez-vous que le fluor fait partie des dix produits chimiques posant un problème majeur de santé publique ? Aux côtés d’autres substances toxiques comme l’amiante ou l’arsenic, l’OMS tire la sonnette d’alarme en 2010. Correctement utilisé, les produits à base de fluor peuvent prévenir l’apparition des caries. En revanche, un apport excessif peut provoquer des maladies.
« Quels sont les dangers du fluor dans le dentifrice »
Et c’est bien là le problème : le fluor n’est pas toxique si nous respectons les doses recommandées, fixées par jour à 0,5 mg pour les enfants de 1 à 3 ans, 0,8mg pour les enfants de 4 à 6 ans, 1,5mg pour les femmes / 2mg pour les hommes.
Or, le fluor est présent dans l’eau en bouteille, certaines eaux du robinet, les chewing-gums, le thé, ..Des compléments en fluor sont même parfois prescrits chez les enfants ayant des caries, ou encore dans les kits à la sortie de la maternité.
Ainsi, un trop gros apport en fluor peut provoquer l’effet inverse de son rôle premier : dans les cas les plus légers et courants, une fluorose, maladie qui rend les dents poreuses. A plus haute dose, il peut être responsable d’ostéoporose, ou encore maladies thyroïdiennes … Certaines études suggéreraient même qu’elles peuvent causer des troubles neurologiques / baisse du QI chez les enfants.
« Refermer vite ce tube de dentifrice au fluor »
Chers amis,
Cela paraît entendu : le fluor, ou fluorure de sodium, serait votre grand allié contre les caries.
Les grands défenseurs du fluor oublient malheureusement ses méfaits sur la santé, bien avérés. Je vais vous expliquer pourquoi, si vous voyez la mention « fluor » apparaître sur un tube de dentifrice, vous ne devriez surtout pas l’acheter.
L’arrivée du fluor pour les dents, dans les années 1950, coïncide avec l’industrialisation à grande vitesse de l’alimentation, mais aussi la conquête rapide de produits hyper sucrés comme le Coca-Cola… dont l’abus provoque des caries et attaque l’émail des dents. Le fluor est alors considéré comme un remède efficace aux caries et à la formation de plaque dentaire. Le mécanisme est prouvé in vitro (c’est-à-dire en laboratoire) et le fluor est introduit dans les dentifrices, et même dans le circuit de distribution d’eau de certains pays.
Le cv meurtrier du fluor
Or des études récentes ont établi que l’effet protecteur du fluor contre les caries a été surévalué[1]… voire qu’une exposition répétée au fluor est problématique. Je dirais que se brosser les dents au fluor revient à envoyer en permanence des canadairs sur une forêt… dont on entretient le feu en parallèle ! Le fluor est un gaz jaune pâle, corrosif, découvert par le pharmacien français Henri Moissan à la fin du XIXe siècle. Son odeur pique et irrite. Il est hautement réactif, instable… et il est considéré comme aussi toxique que l’arsenic, le mercure ou le plomb. Ce n’est pas pour rien qu’on en trouve dans les raticides, insecticides, produits anesthésiants, médicaments hypnotiques et psychotropes comme le Prozac[2], et dans des gaz neurotoxiques comme le sarin[3]. Le fluor des dentifrices, étranger au corps humain. Les défenseurs du fluor promeuvent son image d’« oligo-élément naturel ».
Mais le fluor des dentifrices est un fluor synthétique, que votre corps ne produit pas et ne reconnaît pas.
Voici certaines conséquences fâcheuses de sa consommation. La première, la plus connue, est la fluorose dentaire : elle se caractérise par l’apparition de zones opaques blanches sur les dents puis – si rien n’est fait – le creusage de cavités dans la dent, et des taches brunes. C’est sans grande gravité mais c’est très laid. Plus grave est la fluorose osseuse. Son principe est assez simple : le fluor prend la place du calcium dans l’os ! Or les os qui s’enrichissent en fluor perdent leur structure minérale, entraînant de l’ostéoporose[4] mais aussi des maladies de malformation osseuse, comme les jambes arquées (genu valgum)[5].
La fluorisation de l’eau, une « folie criminelle ».
Laissez-moi vous raconter comment le fluor en excès est également (c’est moins connu) associé au développement de troubles psychiatriques. Sous prétexte qu’ajouter du fluor dans l’eau pourrait prévenir la formation de caries, une campagne de supplémentation des eaux potables au fluor, dans certains pays, États-Unis, Canada et Australie en tête, a eu lieu à partir des années 1970. Dans les pays concernés, la « fluoration » de l’eau fait toujours l’objet de très vives polémiques. Le premier gouvernement au monde à avoir expérimenté cette technique n’est nul autre que… l’Allemagne nazie. Un chimiste américain, Charles E. Perkins, travaillait sur la toxicité du fluor. Voici ce qu’il déclarait en 1954 à une commission d’enquête sur la sécurité nutritionnelle de son pays :
« La première expérience de l’eau potable fluorée sur terre a été trouvée dans les camps de concentration et les prisons nazies de l’Allemagne du 3e Reich. La Gestapo se préoccupait peu de l’effet bénéfique supposé du fluor sur les dents des enfants. Leur intérêt pour l’eau fluorée était de stériliser les humains et forcer les personnes, dans leurs camps de concentration, à la soumission docile par une médication de masse. (…). « Des doses répétées de quantités infinitésimales de fluor suffisent à réduire à terme la volonté d’un individu de résister à une domination, par empoisonnement et narcose d’un certain secteur du cerveau, le rendant de ce fait docile à la volonté de ceux qui souhaitent le contrôler. (…)[6] » (
Des dents sans carie…et des cerveaux en danger.
Dieu merci, la fluoration de l’eau n’est pas d’actualité en France, elle a été refusée par l’Assemblée nationale en 1985.
Mais la persistance du fluor dans les dentifrices est une absurdité dangereuse. Sous prétexte de protéger les dents, on laisse un composé neurotoxique rentrer dans nos bouches deux à trois fois par jour ! Vous allez me dire : « oui, mais le fluor du dentifrice, on ne l’avale pas ! ». Vous peut-être. Mais vos enfants ? Vos petits-enfants ? Quiconque a vu des enfants se brosser les dents sait qu’ils sont longs à apprendre à cracher correctement. Ils avalent donc du fluor. Deux à trois fois par jour… L’imprudence de l’UFSBD (Union Française pour la Santé Bucco-Dentaire) qui continue de promouvoir le fluor dans les dentifrices est, je trouve, choquante.
« Le fluor : un poison chimique par Michel Dogna »
Le Fluorure de Sodium est connu depuis longtemps en tant que répressif majeur des fonctions intellectuelles. Ce poison est pourtant ajouté à la plupart des dentifrices et des réserves d’eau de robinet. C’est devenu LA référence à laquelle sont ralliés 90 à 95% des français. A savoir en outre que hypnotiques et anesthésiques ainsi qu’aux gaz neurotoxiques. En particulier, c’est , qui fut employé au Japon dans la fameuse attaque du métro. Et c’est cela que les enfants avalent à petites doses chaque jour en se lavant les dents. De nombreuses preuves scientifiques indépendantes ont montré que le fluor variés rendant les gens dociles et serviles, quelquefois carrément stupides, en plus de
diminuer la longévité et d’endommager la structure osseuse. Dans toutes les villes des USA, l’augmentation de la teneur de l’eau potable en fluor a correspondu à une augmentation de la mortalité par cancer du foie, cancer des os, et tumeurs des cellules squameuses de la bouche. Autres méfaits : convulsions, os douloureux, éruptions cutanées, problèmes gastro-intestinaux, nausées et vomissements. Le chimiste Charles Perkins dit que des doses répétées de fluor, en quantité infinitésimale, réduisent les possibilités d’un individu à résister à la domination, en empoisonnant lentement, par narcotisme, une partie précise de son cerveau, le soumettant ainsi à la volonté de ceux qui veulent le gouverner. Il ajoute que le fluor est une « lobotomie légère et commode.
« Une « mesurette » de prévention sur les tubes »
« Comme le fluor est de plus en plus pointé du doigt pour sa dangerosité sur la santé, on peut lire sur les conseils d’utilisation des dentifrices qui en contiennent, qu’il ne faut pas avaler la pâte après le brossage. Or, on le sait, les enfants avalent facilement le dentifrice, surtout s’il est parfumé aux fruits… Par conséquent, la meilleure prévention est sans doute d’acheter des dentifrices sans fluor. »
« Tout est poison, et rien n’est poison, seule la dose compte » (Paracelse – 1537)
Toutes ces publications accusent les pouvoirs publics et les dentistes de continuer de promulguer l’utilisation du fluor dans les dentifrices en se basant sur des faits « sensationnels » tirés sur l’utilisation du fluor (gaz, insecticides, …) comme le sont également beaucoup d’autres produits utilisés de manière massive et dispersée !
On peut constater qu’il est rarement précisé, et cela fait toute la différence, que le fluor est utilisé dans la prévention carieuse, uniquement localement, et non ingéré. En ce qui concerne le risque d’ingestion par les enfants, la dose est considérablement réduite pour pallier à tout danger.
Dans nos pays développés, généralement seuls des symptômes limités à la dentition apparaîtront : présence de taches blanches opaques à la surface de l’émail.
Hormis le fait d’être inesthétique selon son étendue, elle n’occasionne aucun problème néfaste à la dentition ou à la santé générale. Ces taches pourront être fortement atténuée à l’âge adulte par une technique esthétique (voir rubrique concernée).
Vu la faible quantité de fluor trouvée dans une alimentation équilibrée, c’est surtout dans des situations accidentelles tel que l’ ingestion de grande quantité de dentifrice ou d’eau très fluorée ou encore la présence pendant une longue période dans une zone industrielle où l’air peut être pollué de fluorure d’hydrogène, que des effets secondaires de la fluorose vont se manifester.
Les symptômes seront dépendant de la quantité avalée :
- Taches blanches sur l’émail ou véritables petits « trous » à la surface de la dent
- Fluorose osseuse si exposition chronique : raideur et douleur osseuse et articulaire
- Calcification ligamentaire avec déficience musculaire
- Douleurs abdominales, nausées, vomissements, spasmes musculaires
Le degré de répercussion négative après ingestion, va aussi dépendre de l’individu, de son régime alimentaire, de son état général, de la capacité à l’organisme dans l’élimination, …
Les dentifrices sans fluor bio
L’air du « Bio », après l’alimentation, est de plus en plus en vogue dans les produits d’hygiène et le dentifrice, et exempt, bien sûr, de poison…. le fluor !
Encore une fois, on met le doigt sur la toxicité du fluor lorsqu’il est pris en excès pour justifier l’absence de cet élément dans la pâte dentifrice qui, finalement, ne sert plus à rien ! Autant se brosser les dents avec de l’eau !
Pire, des publicités circulent pour certains dentifrices Bio sans fluor et aromatisés avec des produits chimiques pour les jeunes enfants en pleine croissance, bien plus nocifs !
Le dentifrice idéal serait un dentifrice exempt de ces produits potentiellement cancérigènes, utilisés principalement pour un beau visuel du dentifrice, et avec du Fluor !
Le fluor, le vrai allié contre la carie !
Le fluor reste un allié indiscutable sur la protection contre la carie ; un bénéfice reconnu par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
➔ Dose maximale : 0.05 mg/ kg / jour pour les enfants > 7 mois et les adultes
La fluorose peut apparaître à partir d’une dose de 0,1 mg / kg / jour
Adapter le dentifrice en fonction de l’âge !
Doses journalières recommandées chez les enfants :
- De 1 à 6 ans : 1 mg / j
- De 6 à 13 ans : 1.5 mg / j
- Après 13 ans : 2 à 2.5 mg / j
Afin d’éviter les excès, tenir compte des différents apports dans l’alimentation (eau, sel, …). (eau fluorée, sel, …). Un supplément de fluor pourrait être prescrite aux enfants à fort potentiel carieux dès les premières dents.
Dès les premières dents et jusqu’à 3 ans : 250 à 500 ppm de fluor (soit 25 à 50 mg / 100 g)
Ce dentifrice faiblement dosé est prévu chez les petits qui ne savent pas encore rincer et avale le dentifrice.
Dès le plus jeune âge, il est indispensable de mettre en place de bonnes habitudes d’hygiène et d’alimentation.
L’excès de sucre dans les habitudes alimentaires est un véritable fléau ; il est d’autant plus présent quand cette saveur douce et agréable est déjà présente dès le plus jeune âge, et les dentifrices aromatisés n’aident absolument pas !
Déjà, la quantité de dentifrice sur la brosse ne doit pas excéder le grosseur d’un petit pois. Ensuite, le dentifrice reste un produit nécessaire à l’hygiène, tout comme l’est le savon pour se laver : ce n’est pas une friandise !
Cet apprentissage commence durant les premiers âges, alors évitez les goûts aromatiques comme fraise, Tutti-frutti,…qui sont en plus des additifs dont on se passerait bien !
Le fluor dès le plus jeune âge permettra aussi de lutter contre d’éventuelles mise en place de mauvaises habitudes alimentaires où l’enfant est déjà accroc aux sucreries.
Entre 3 et 6 ans : 500 à 1000 ppm de fluor
A partir de 6 ans : 1000 à 15000 ppm de fluor
Il a été toujours observé une plus grande prévalence des caries chez les enfants qui ne prenaient pas de complément de fluor. C’est effectivement par son action topique (locale) et non systémique (par voie sanguine), que le fluor est le plus cario-protecteur. Ainsi il n’est pas utile de prendre des compléments pendant la grossesse car le fluor ne passe pas la barrière placentaire, ou avant que les premières dents fassent leurs apparitions en bouche. Le fluor doit être présent régulièrement, mais en faible quantité dans la cavité buccale pour être efficace, d’où la nécessité d’utiliser un dentifrice fluoré et de se brosser les dents 2 à 3 fois par jour.
Les autres sources de fluor :
-> Eaux buccales (genre Elmex)
-> Produits de prévention / d’obturation dans le cabinet dentaire : Gels, vernis, pâtes prophylactiques, matériaux de restauration (Ionomères de verre)
-> Dentifrice hautement fluoré > 1500 ppm (Elmex Medical Gel) : sous ordonnance du dentiste
-> Z-Fluor (0,25 mg) en comprimés: 1x/soir (laisser fondre)
- Des taches blanches peuvent apparaître si la dose est doublée.
- Pas de supplément de fluor si l’eau de distribution est fluorée à > 0,7mg/l.
- L’absorption du fluor est inhibé par le calcium, le magnésium et l’aluminium, donc à ne pas prendre avec des médicaments antiacides contenant ces minéraux, ni avec des produits laitiers.
- Si un enfant est suspecté d’avoir pris plus d’un comprimé, lui faire boire beaucoup de lait et l’observer pendant 6 heures.
-> Alimentaire :
- Sel de table iodé enrichi en fluor (vérifier le type de sel consommé régulièrement et respecter les doses préconisée par l’OMS : consommation maximale de 5g de sel/jour, soit un peu moins d’une cuillère à café pour la prévention des maladies cardio-vasculaires).
- Thé bon marché (composé de vieilles feuilles) qui a accumulé le fluor durant la croissance ; limitez à maximum 4 tasses/ jour
- Poissons de mer
- Légumes : choux, carottes, oignons, épinards, asperges / Dattes
- Eau du robinet (se renseigner selon les régions habitées)
Et pendant la grossesse ?
C’est par son action topique (locale) et non systémique (par voie sanguine), que le fluor va agir.
Il n’est donc pas utile de prendre des compléments, pendant la grossesse ( le fluor ne passe pas la barrière placentaire) et avant l’éruption des premières dents.
Le fluor doit être présent régulièrement, mais en faible quantité, dans la cavité buccale pour être efficace, d’où la nécessité d’utiliser un dentifrice fluoré et de se brosser 2 à 3 x/ jour.
Chez le nourrisson, il est donc inutile de donner des compléments fluorés.
Il est préférable de choisir de l’A.D-CURE où la vitamine A et la vitamine D en plus d’augmenter la résistance de la peau et des muqueuses, vont en plus jouer un rôle dans le bon développement osseux et dentaire
Son action comme agent « anti-carie »
Le fluor va agir selon 2 mécanismes :
-
- Il freine la déminéralisation de l’émail et va même favoriser la reminéralisation
Le fluor s’insère dans les cristaux d’émail fragilisé par l’acidité et contribue à reformer de nouveaux cristaux enrichis en hydroxyapatite fluoré ( l’hydroxyapatite est la substance riche en calcium et phosphates qui constitue l’armature des os et des dents).
Cette nouvelle réorganisation cristalline est plus stable et donc plus résistante à l’attaque acide. Si la concentration de fluorure est plus importante, les ions fluorures vont précipiter sous forme de fluorure de calcium et se fixer aussi bien sur les dents, que sur les muqueuses et la plaque dentaire. Ce phénomène va constituer des « réserves » qui vont libérer le fluor régulièrement dès que le pH en bouche baisse (lorsque le milieu devient plus acide). - Il va ralentir la reproduction bactérienne cariogène (notamment celui du Streptococcus mutans) Dès que le milieu buccal devient plus acide, les bactéries sont plus sensible aux fluorures qui pénètrent dans leur cellule : leur activité cariogène ralentit.
- Il freine la déminéralisation de l’émail et va même favoriser la reminéralisation
Non, le fluor n’est pas un poison !
Tout est toujours, et encore, une question de dosage !
Tout comme un nutritionniste qui conseillera de manger un peu de tout de manière équilibrée, car l’abus n’est jamais bon pour la santé ! Pour le fluor, c’est pareil !
Les détracteurs du fluor pousse la population à utiliser des produits « bio »exempt de cet élément pour le business. Et plus grave, c’est que des personnes influençables fabriquent même leur dentifrice eux-mêmes en s’inspirant des « recettes naturelles » trouvées sur le net.
Rien encore aujourd’hui, ne remplace l’excellent atout du fluor dans la protection de la carie ! Alors prenez conseil chez un VRAI professionnel et respecter les doses selon l’âge !
Autres ingrédients trouvés dans le dentifrice.
Le dentifrice peut présenter jusqu’à une quinzaine d’ingrédients dont les principaux sont le fluorure de sodium, des agents humectant et épaississant (Sorbitol, glycérol), un surfactant (pour savonner), un abrasif (genre silice pour nettoyer).
• Eau (20-30%)
• Agents de chélation / stabilisateur de pH / anti-tartre
Ils permettent de contrebalancer l’acidité cariogène, et favorise la disponibilité du fluor.
- Le pyrophosphate (E450) / disodium pyrophosphate / Phosphates de sodium Satisfaisant
Comme le zinc et le triclosan, le pyrophosphate permet de réduire la formation du tartre. Il se lie au calcium et au magnésium de la salive pour favoriser leur élimination et réduit ainsi sa précipitation sous forme de tartre.
Petite précision : cet additif très attractif est souvent utilisé dans la nourriture pour chat.- Disodium phosphate (sans risque connu) Utilisé comme détartrant et masquant
- Citrate de sodium (sans risque connu)
- Chlorure d’hydrogène
- Carbonate de magnésium (Cl 77713)
- Pentosodium triphosphate (sans risque connu)
- Perlite
- Hydroxyde de potassium (Potasse) (E525) (sans risque connu)
- Nitrate de potassium (Salpêtre) (E252)
- Hydroxyde de sodium (poudre caustique) (sans risque connu)
- Phosphate de sodium/ trisodique (E339) A éviter
• Des humectants (10-20%)/ Moussants (1-2 %)
Ces éléments permettent de diminuer la tension superficielle et favorisent l’étalement du dentifrice, jusqu’aux espaces interdentaires.
- Poly Éthylène Glycols (PEG) et Poly propylène glycol (PPG) (Interdit en Bio) A éviter
Les PEG sont des émulsifiants et empêche aussi le produit de sécher en « retenant » l’eau. Le chiffre désigne le poids moléculaire : plus il est petit, plus il sera liquide et susceptible de pénétrer dans la peau et néfaste pour la santé. Les PEG à partir de 500, sont des graisses ou des cires.- PEG-60,40 Hydrogenated Castor Oil (Huile de ricin hydrogénée) (Regenerate, Perio-Aid, Meridol, Gum, Emmi-dent, Gum)
- PEG-32 ( Signal, Mentadent, Sanogyl, Marvis, O7active)
- PEG-30 (Teraxyl Junior)
- PEG-20M (Macrogolum)/ PEG-6 (Oral-B 3D White)
- PEG-12 (Colgate, Elgydium Clinic, Email Diamant)
- PEG-8 (Sensodyne Repair et Rapid, Gum, Blackwood, Fluocaril, Teraxyl Junior)
- PEG-6 (Sensodyne, Proglasur, Aquafresh, Oral-B, Crest)
- PEG-3 (Meridol)
- Propylène Glycol (remplace parfois la glycérine E422)(Interdit en Bio) Satisfaisant
Utilisé dans les cigarettes électroniques, c’est un solvant d’origine végétale (sésame, champignons) et synthétique. Il peut devenir nocif si il est chauffé de manière anormale. - Sodium Lauryl Sulfate (SLS) ou Dodécylsulfate de sodium (E487) A éviter
Il est utilisé aussi comme moussant et tensio-actif, afin que les ingrédients ne se séparent pas, sinon l’huile contenant la saveur se séparerait, et comme antibactérien.
Le SLS peut être responsable d’irritations et d’aphtes car il agresse la muqueuse buccale.
Moins doux que le PEG-32 mais plus écologique. - Sodium C14-16 Olefin Sulfonate Satisfaisant: plus doux que le SLS
- Polyvinyl Pyrrolidone ou povidone, PVP) : dans l’isobétadine
- Polysorbate 80 (E433) A éviter
- Poloxamer 407 A éviter : (dans bain de bouche Oral B, Colgate, Listerine, dentifrice Colgate)
- Bétaïne de cocamidopropyle
- Méthylcocoyltaurate de sodium sans risque connu: moussant
- Sodium cocoylglutamate sans risque connu
- Acide stéarique (E570) sans risque connu : (ok en Bio)
- Sorbitol / glycérine : sont des humectants et permettent l’écoulement
(Oral-B, Sensodyne Rapid, Elmex anti-carie et Junior, Elgydium Clinic, Arthrodont, Homeodent).
- Cocamidopropyl betaïne (autorisé en Bio) Satisfaisant
Tensio-actif sans sulfate, il est une alternative pour remplacer le SLS mais peut-être allergène - Sodium Lauryl Sarcosinate sans risque connu
- Sodium Lauroyl Lactylate sans risque connu
- Polyols: Sorbitol (E420) / stéarate de glycérol/glycerol – glycérine (E422) sans risque connu
Ils sont utilisés pour leur pouvoir humectant. Naturellement, on retrouve le sorbitol dans de nombreux fruits, et industriellement, il est obtenu par l’hydrogénation de glucose.
La glycérine se retrouve à partir de dérivés de pétrole ou de graisses végétales ou animales. - Lécithine, Phosphatidylcholine, Choline (E322) sans risque connu : d’origine végétale (tournesol, soya, colza) ou animale (jaune d’œuf, foie)
• Épaississants / Agents liants(1 – 5%) / Excipient
Sans ces agents, on devrait mélanger le produit.
- Dérivés cellulosiques
- méthyl cellulose (E461) sans risque connu
- hydroxyéthylcellulose à éviter
- carboxyméthylcellulose/ gomme cellulosique (E466) sans risque connu
- Dérivés non cellulosiques
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- Alginate de sodium E401 (anti-acide dans le Gaviscon) sans risque connu
- Silicate de sodium ou magnésium à éviter
- Silices colloïdes à éviter
- Exsudats de plantes :
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- gomme arabique (E414) !! allergènes potentiels
- gomme de guar (E412) trouvé dans le haricot de Guar (Afrique), fibres pré biotiques, utilisé aussi comme « coupe-faim ».
- gomme de Xanthane ou gomme de maïs, polyoside obtenue par l’actionbactérienne Xanthomonas Campestris
- pectines
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- Sulfate de magnésium
- Caprylic triglycéride (Miglyol 810) sans risque connu
- Diméthyicones (silicone) à éviter
- Huile de Jojoba
- Carbomères (carbopols) (microplastiques) à éviter (sensodyne menthe)
- Polyéthylène (microbille de plastique) à éviter
- Copolymer PVM/MA à éviter : dans les colles de prothèse
- Cellulose gum
• Pour le « coulant » du dentifrice (Rhéologie)
- Sulfate de magnésium / sulfate de potassium (E515)
- Chlorure de sodium (E211) : sel de table
• Conservateurs
- Les parabènes A éviter
Ils sont limités à 0,8% quand ils sont utilisés en mélange.Considérés comme perturbateurs endocriniens, ils sont réglementés.
Depuis 2009, sont interdits :
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- Isobutylparaben, Phenylparaben, Benzylparaben, Pentylparaben.
- Le propylparaben (parahydroxybenzoate E216 / E217) , le butylparaben et l’isobutylparaben sont à éviter aussi. (Sensodyne Rapid)
- Le methylparaben (E218 / E219) et l’éthylparaben (E214 / E215) sont moins nocifs mais considéré comme indésirable dans les cosmétiques.
- => dans dentifrice Corpore Sando (Soria Natural Propolis), Sensodyne Rapid, Blackwood sans fluor, Teraxyl Junior
- Sodium hydroxymethylglycinate A éviter (Libère du formaldéhyde qui est cancérigène).
- Acide benzoïque / Alcool benzylique (E1519)/ Benzoate de sodium (E211) (autorisé en Bio !) SatisfaisantExcellent antifongique, trouvé aussi dans les fruits, l’ail, le thé noir,…
- Cetylpyridinium chloride A éviter
- Cinnamal Satisfaisant: huile de cannelle, de muscade,…
• Antiseptiques
- Le triclosan A éviter
Utilisé très couramment pour son rôle antibactérien et antifongique car stable et peu coûteux.
Cette substance est très controversée car en réagissant avec le chlore de l’eau du robinet, il donne du chloroforme, classé cancérigène.
Le triclosan provoquerait aussi des résistances en privilégiant une flore agressive.
Démontré comme un perturbateur endocrinien, potentiellement cancérigène, et responsable de sensation de brûlure, il est de plus en plus controversé car il s’accumule dans l’organisme et à long terme, constitue « l’effet cocktail ».
Son utilisation a été limitée à 0,3% dans les dentifrices et 0,2% dans les bains de bouche et interdit dans les produits de rasage en Europe. En Suède, on recommande les dentifrices sans triclosan.
- La Chlorhexidine : action de 8h -> Elgydium, Parogencyl, Paroex
- L’hexetidine (Hextril) : action > 12 h
- Ethacridine + ricinoléate de sodium(hile de ricin saponifiée) (Pyorex, retiré du marché)
- Formols / Formaldéhydes A éviter : Considérés comme « cancérigène » par l’OMS, ils sont à éviter absolument. DMD hydantoïne, diazolidinyl urea, imidazolidinyl urea, methenamine et quarternium 15.
- Cochlearia armoracia (Raifort) sans risque connu: aussi aromatique
- Eugénol : aussi aromatique, extrait du clou de girofle, feuilles de laurier, la cannelle giroflée
- Chlorate de potassium
- Sorbate de potassium (E202) Satisfaisant : (ok en Bio !)
- Trectol : association de Triclosan + Citrate de zinc (Sanogyl, Signal)
- Trilitol : association de Triclosan + xylitol (Colgate Tonigencyl)
• Anti-inflammatoires / cicatrisants
- Allantoïnesans risque connu trouvé dans les racines de la Grande Consoude ou dans l’urine de veau, ou obtenu par synthèse à partir d’acide urique
- Bicarbonate de sodium
- Acide glycyrrhétinique (Arthrodent)
- Azulène : huile végétale de couleur bleue
- Na Cl (sel/sel marin) (Selgine)
- Vitamine A, D, B5 ou P (vit.panthoténique)
- Perméthol : dérivé de la Coumarine : diminue le saignement (Fluoryl, Parogencyl)
- Aloe Vera (efficace dans les aphtes, les alvéolites, le lichen, la gingivite)
- Calendula Officinale (le Soucis)
- Bisabolol (=Levomenol) sans risque connu: camomille sauvage (Matricaria Recutita)
- Panthénol (Provitamine B5) sans risque connu: fabriqué de manière synthétique (pas en bio)
- Glycyrrhizate d’ammonium sans risque connu:extrait de la racine de réglisse
- Camomille allemande (Matricaire)
- Glycyrrhetinic acide (racine de réglisse) sans risque connu
- Myrrhe : arbuste d’Afrique, utilisé par les égyptiens
- Ecchinacea
- Eucalyptus
- Arum maculatum
- Ginko biloba
- Racine ratanhia
- Hamamelis virginiana extract
- Helianthus annuus seedoil (Vitamine E): action régénérante, du tournesol
- Eucalyptol / 1,8 cinéole : huile essentielle
- Plantago major extract sans risque connu
- Salvia officinalis (Sauge) : aussi comme antibactérien et aromatique
- Thymus vulgaris extract : aussi comme antibactérien et aromatique
- Citrate de zinc / sulfate de zinc / gingembre: anti-plaque, antimicrobien, antihalitose
- Fluorure d’étain : pour les érosions, très bactéricide, mais parfois laisse des taches ; préférence pour le fluorure de sodium
• Anti-tartre (pas autorisé en Bio)
- Ricinoléate de sodium
- Triphosphates / Pyrophosphate de tétrasodium (E 450i) Satisfaisant
- Polyphosphates
- Sorbitol
- Nicotinyl alcohol HF
• Anti-carie
- Sels fluorés
- Glycérophosphate de calcium sans risque connu: apporte du calcium pour lutter contre les caries (Fluocaril, Mentadent, Theramed, Gum)
- Camellia sinensis(Thé)
- Urea
- Xylitol (E967) : sucre du bouleau
• Désensibilisants
- Dérivés du strontium
- Nitrate de potassium
- Citrate de sodium / de potassium (E332) : vient de l’acide citrique (pas en Bio)
- Arginine : action aussi cicatrisante sur le collagène
- Hydroxyapatite
- Chloride de potassium (de minerais)
• Antioxydants / Tonifiants
- Esculin (Coumarine) sans risque connu: extrait de l’écorce du marronnier d’Inde (dentifrice Weleda), odeur de « foin coupé »
- + Vitamine P : augmente la résistance des capillaires et diminue le saignement
- BHT / BHA (butylhydroxytoluène) A éviter
- Jus de Prunelle (Weleda)
- Keratin : tonifiant
- Retinylpalmitate (Palmitate de vitamine A) sans risque connu
- Sodium ascorbyl phosphate sans risque connu
- Tocophénol (Vit. E)(E307) sans risque connu
- Ubiquinone (Coenzyme Q10) (Dentifrice Schmidt’s)
- Chlorure d’étain (E512) : (pas en Bio)
• Édulcorants
- Xylithol / Mannitol / Sorbitol
- Isomalt (E953) (pas en Bio) : édulcorant
- Potassium acesulfame (E950) A éviter
- Saccharine (E954) A éviter (Dentacann Vegan)
- Sorbitol (E420) sans risque connu
- Gluconate de sodium (E576) sans risque connu
- Sucralose (E955) A éviter
• Arômes
- Geraniol « Rhodinol » odeur de rose (E422) Satisfaisant (Weleda) (Autorié en Bio)
- Benzoate de benzyle Satisfaisant : naturel dans certaines plantes, dans le Baume du Pérou, dans le Tolu
- Acide citrique
- Cinnamate de benzyle (goût de miel) Satisfaisant
- Citral (huile de citronnelle) Satisfaisant
- Linalool Satisfaisant: dans le thym, lavande, bois de rose, coriandre
- Menthe poivrée / menthol: menthe piperita
- Limonene Satisfaisant : retrouvé dans zeste de citron, huile de Bergamote (d-limonene) et dans les huiles de pin, térébenthine (l-limonene)
- Anis étoilé (Illicium verum) sans risque connu : (Arthrodont)
• Agents de chélation / liants / humectant
- AHP (disodium azacycloheptane diphosphonate) sans risque connu
- Carraghénate (E407) Satisfaisant: polysaccharides d’algues rouges
- Arctium lappa root (racine de Bardane)(Cl 77004)
- Gluconate de calcium (E574)
• Colorants
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- Silicate d’alumine (Bentonite, Kaolin Cl 77004, Argile, Zéolites) Satisfaisant:
argile blanche, aussi pour l’abrasion (Fluocaril)
- Colorant Cl 16255 (E124): rouge cochenille A(mais ne provient pas de là !) Satisfaisant
- Colorant Cl 75470 (E120) (Carmin)(Cochenille) Satisfaisant: rouge venant de l’insecte cochenille
- Colorant Cl 14720 (E122) (Azorubine ou carmoisine) A éviter : rouge, interdit en Norvège, Suède, Australie, USA
- Colorant Cl 16255 (E124)(Ponceau 4R) (Cochenille A) A éviter : rouge, interdit au USA
- Colorant Cl 17200 (acid red 33)/ Colorant Cl 45430 (E127-E129), Rouge Allura, Erythrosine A éviter : dans les sirops, cerises confites, chewing-gum, interdit en Europe (Email Diamant)
- Colorant Cl 73360 A éviter : rouge (Signal Integral)
- Colorant Cl 19140 (E102)tartrazine /Cl 47005 (E104) A éviter : jaune, interdit dans certains pays
- Colorant Cl 15985 (E110)(Yellow 6) A éviter : jaune-orangé
- Colorant Cl 61565 (D&C Green 6) : vert
- Colorant Cl 74260 A éviter : vert (Signal, Meridol, Vademecum, Colgate)
- Colorant Cl 75810(E140) sans risque connu: Chlorophylle
- Colorant Cl 75810 (E141) Satisfaisant : complexes cuivriques de la chlorophylle
- Colorant Cl 74160A éviter : bleu (Signal, Meridol, Aquafresh, Oral B bleu) (interdit aux USA et en Australie)
- Colorant Cl42051 (E131) éviter : bleu patenté, interdit aux USA, Australie(Signal Integral)
- Colorant Cl42090 (E133) : bleu brillant éviter
- Colorant Cl 77007 (Ultramarine, Lazurite) Satisfaisant: bleu minéral
- Colorant Cl 76060( PPD, p-Phénylènediamine) A éviter
- Colorant Cl 77019 (Mica) sans risque connu: blanc opaque, issu de la roche
- Colorant carbonate de magnésium (Cl 77713) Satisfaisant : blanc
- Colorant Cl 77891 (E171) (Dioxyde de titane) A éviter : blanc, son effet cancérigène a bien été souligné, il est interdit aux USA. On le retrouve dans beaucoup de dentifrice (Elmex, Sanogyl, Oral B, Fluocaril, Parogencyl, Homeodent, Gum, Parodontax, Sensodyne Elgydium, …), les chewing-gum, les bonbons, les crèmes solaires, …(et autorisé en Bio !)
• Agents abrasifs / polissants (20-30 %)
Le pouvoir abrasif des dentifrices est déterminé par un indice RDA (relative Dentin Abrasion), qui varie de 0 à 100 et +.
- La recommandation est de 40 – 70
- Pour blanchiment > 70
- En cas de problème paro < 40
Mais, ne figure pas sur l’emballage !
- Carbonate de Ca / Silice / bicarbonate de Na (E500)/ chlorure de Na
Le carbonate de calcium et le silice a un RDA = 140
- Métaphosphate de sodium (RDA = 170)
- Phosphate/Pyrophosphate de Ca (RDA = 530) : stabilise aussi le fluor
- Alumine(Al2O3) (RDA = 20)
- Polyéthylène (Microplastiques !)(PE) / polypropylène (PP) (Perio-Aid) A éviter
- Mica (Cl 77019) sans risque connu : donne la couleur blanc opaque et l’aspect étincelant
- Pumice (pierre ponce)
• Détergents / Nettoyants
- Gluconate de cuivre (Copper gluconate) sans risque connu
- Marron d’Inde (Aesculus hippocastanum) : rôle astringent
- Lauryl glucoside : de huile de palme, noix de coco, sucre
• Les nanoparticules
Incorporés depuis les années 90 dans notre alimentation, et fortement étendu aujourd’hui, il a fallu attendre l’évolution des études sur les microparticules pour montrer qu’un processus de pré-cancérisation peut être attribué à ces particules à cause de leur accumulation dans les organes, et leur activité moléculaire.
- Nanoparticules de titane (E171 / CI77891) à éviter
Donne le brillant et la couleur blanche au produit, aussi comme filtre solaire
Retrouvé dans les confiseries (M&M), chewing-gum, déodorant Sanex, stick à lèvre, cosmétiques, médicaments (Dafalgan,..), dentifrices,…
Sans ce produit, le dentifrice serait en gel.
- Nanoparticules de silice (E551) (Dioxyde de silice/Hydrated Silica / Acide silicique
Utilisé comme antiagglomérant
Seul la forme amorphe (non cristallin)est autorisée comme additif car elle est soluble.
Retrouvé dans la plupart des dentifrices : Oral-B, Sensodyne, Colgate, Meridol, Elmex, Parodontax, Proglasur, Fluocaril, Elygium, Parogencyl, Aquafresh, Homeodent, Gum, Sansogyl, Emoform, Mirafluor, Vitis, Homéofresh, Epic Xylitol, Tom’s Of Maine, Crest, Centifolia, Theodent, Himalaya, Marvis, Emmi-Dent, iWhite, Zendium, Clinomint, Email Diamant, Apivita Oral Care, O7 active, Anoxident, Miradent, Kemphor, Cattier, Homeodent, Yotuel, Sante, Buccotherm, Coslys, Bio Secure
Dentifrices sans TiO2 :
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- Signal Bio
- Blackwood mais sans fluor, paraben, PEG
- Gamharde (Dentalys) : sans fluor
- Melvita : sans fluor
- Teraxyl : PEG, Paraben
- Cosmo Naturel : sans fluor
- Aprolis
- Corpore Sando : SLS, Paraben, CI42090(bleu), CI19140 (jaune)
- Weleda
- Oral 7
- Oralgen Nupearl : sans fluor
- Desert Essence
- Xyli White : sans fluor
- Jason: sans fluor
- Activated Charcoal : sans fluor
- Argiletz : sans fluor
- Xyliwhite : sans fluor
- Logona : sans fluor
- Lebon Villa : sans fluor
- Douce Nature : sans fluor
- Superwhite
- Perblan : sans fluor
- Schmidt’s
- Bluem : sans fluor, PEG, Paraben
- Sinaftin : Paraben
- Dr Hauschka Med
- Toofruit : sans fluor
- Aloedent : sans fluor
- Avril : sans fluor
- Urtekram : avec fluor
- Lavera Bio : avec fluor
- Logona : avec fluor
- Coslys : avec fluor
- Pur Aloe
- Pachamamaï Crystal : sans fluor
- Georganics: sans fluor
- Dr Bronner’s
- Dentifrice solide: sans fluor
- Ballot-Flurin
- The Humble Co
- Logona: sans fluor
- Planet Kid
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